C'est une approche qui accorde de l'importance au contexte, à la communication et aux relations entre les personnes au sein d'un système (chaque personne fait partie de différents systèmes : couple, famille, fratrie, collègues...).
L'être humain est complexe. La souffrance n'a généralement pas une cause unique, elle est multifactorielle : plusieurs éléments entrent en interaction, comme les évènements de vie, l'histoire familiale, le contexte de vie, les ressources internes et externes à disposition, notre façon de réagir et penser et celles de l'entourage...
Selon la systémique, la vision des choses, la causalité, n'est pas linéaire mais circulaire. En effet, le comportement d'un individu a un effet sur le comportement de l'autre. Ce dernier va réagir d'une certaine façon et sa réaction va à son tour influencer la réaction de l'autre et ainsi de suite... On peut ainsi se retrouver piégé dans un cercle vicieux... Ainsi, il ne sert à rien de savoir qui a raison ou tort, c'est comme savoir qui est venu en premier, la poule ou l'oeuf ? Il est donc utile de changer de logique et sortir des dynamiques stériles en abandonnant les solutions inefficaces et en puisant dans notre créativité afin de développer de nouvelles façons d'agir, dire, ressentir et penser.
En thérapie systémique, le psychothérapeute est actif : il interagit avec le client grâce à ses questions et ses "outils" afin d'atteindre les objectifs souhaités. Les points forts et les ressources sont recherchés et activés. La fonction et le sens des difficultés rencontrées peuvent être questionnées.
Le problème, le symptôme n'est pas perçu comme une maladie mais comme une tentative de solution, une façon de protéger, de maintenir l'équilibre du système lorsqu'il traverse une étape de vie ou une phase délicate.
En thérapie systémique, la priorité est donc le changement, favorisé par :
- de nouvelles solutions,
- un autre regard,
- un vécu affectif différent.
Le "comment" faire pour que ça aille mieux
est privilégié au "pourquoi" ça va mal.